Le Sultanat d’Oman a décidé d’exempter les citoyens de 103 nationalités, dont les Algériens, du visa touristique, a annoncé hier un communiqué de la police royale d’Oman, repris par l’agence de presse omanaise (ONA).

Selon ONA, la décision du Sultanat vise à développer le secteur touristique, une priorité pour ce pays riche, peuplé de 5 millions d’habitants, possédant 1 300 km de plages, mais fortement dépendant du pétrole.

L’exemption du visa touristique, pour un séjour de 10 jours maximum, est conditionnée par la production, à l’arrivée, de trois documents : une réservation d’hôtel préalable et confirmée, une assurance maladie et un billet aller-retour.

L’exemption du visa touristique, auparavant limitée aux Marocains, accessibles aujourd’hui aux Algériens, aux Tunisiens et aux Mauritaniens, ne semble pas inclure les Libyens.

Oman qui possède plus de 6 000 hôtels aux normes internationales compte quatre sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’agit du fort de Bahla, des sites archéologiques de Bat, Al-Khutm et Al-Ayn datant du IIIe millénaire av. J.-C, de la «Terre de l’encens», ainsi que des systèmes d’irrigation aflaj d’Oman, un des plus vieux systèmes d’irrigation au monde (4 500 ans).

A noter que les échanges économiques sont quasi-inexistants entre l’Algérie et Oman. Aucune liaison directe n’est proposée entre les deux pays. Pour joindre la capitale Mascate à partir d’Alger, il faut transiter par Dubaï.

Les cinq autres pays du Golfe (Arabie saoudite, Emirats arabe unis, Bahreïn, Qatar et Koweït) maintiennent à ce jour le visa d’entrée aux Algériens. Le Qatar permet toutefois aux Algériens résidents ou détendeurs d’un visa valide de certains pays, l’obtention d’un visa à leur arrivée au Qatar, s’ils sont munis de l’autorisation électronique de voyage (ETA) délivrée au moins 48 heures avant le voyage.

Larbi Ghazala