Tunisie : un ancien ministre arrêté pour des soupçons de corruption
Dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de corruption, un ancien ministre et un député tunisiens ont été arrêtés jeudi, selon des médias locaux.
Le bureau de communication au tribunal de première instance de Tunis a indiqué, dans un communiqué, que le ministère public a chargé la troisième brigade centrale de la Garde nationale de l’Aouina d’enquêter sur une suspicion de crime douanier et de change et d’un délit de faux et usage du faux qui auraient été commis par les deux suspects sur fond d’activité en rapport avec le trafic de cuivre.
Des médias locaux, dont la radio “Shems Fm” et la chaîne “Nessma”, ont déclaré que les unités sécuritaires avaient déjà arrêté l’ancien ministre de l’Environnement, Chokri Belhassen, et le parlementaire (indépendant), Mohamed Al-Saleh Ltifi, dans l’attente de l’achèvement de l’enquête sur une affaire liée à la contrebande de “déchets de cuivre”.
Badreddine Gammoudi, député du Mouvement populaire et chef de la commission anti-corruption du Parlement, a déclaré sur sa page Facebook que l’affaire de l’entrepôt de cuivre remonte au mois d’avril dernier, lorsque M. Ltifi avait importé des conteneurs de cuivre contenant des substances nocives vers la Tunisie.
“En l’absence de volonté politique, j’avais soulevé la question de la contrebande de cuivre à l’étranger il y a plus de six mois, corroborant ma déclaration par un document officiel faisant état du retour d’Italie d’un conteneur contenant du cuivre à rayonnement nucléaire qui était exporté par un homme d’affaires en Tunisie à travers nos postes frontières,” a expliqué M. Gammoudi.
A.A./Agences