Tech : Abdelkader Yousfi, formateur de talents (vidéo)
Développer de nouvelles approches pour faire émerger un écosystème tech algérien, telle est l’expérience que mène, Abdelkader Yousfi, un jeune formateur de talents en technologies de l’information et de la communication (TIC). Fondateur de l’entreprise, SprintHub, Abdelkader Yousfi et ses trois associés se sont lancés dans un défi tout à fait nouveau.
Celui-ci consiste à recenser les talents tech algériens et leur proposer une structure leur permettant d’aller à l’accélération et non à la simple incubation. «Nous travaillons avec des start-ups existant sur le marché et qui ont déjà de l’attraction», explique Abdelkader Yousfi. «Nous investirons des tickets de près de 30 000 dollars par startup. Ce sera un financement en mode early-stage pour des startups qui ont la capacité d’accélérer leur développement», souligne-t-il.
Sa structure située à Alger offrira un réel accompagnement pour des startups qui, par la suite, pourront bénéficier de financements. «Si vous donnez de l’argent sans prodiguer de conseils ou leur livrer une réelle vision stratégique, l’échec sera inévitable», a précisé le serial-entrepreneur.
A travers cette initiative, les quatre fondateurs souhaitent partager leur expérience et faire grandir l’écosystème tech algérien. «Nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités algériennes dont le ministre délégué à l’Economie du savoir et des startups qui s’implique véritablement», ont-ils précisé.
Les responsables de SprintHub proposent un modèle d’accompagnement des jeunes entrepreneurs qui diffère de celui assuré jusque-là par l’ANSEJ. «Nous allons sélectionner près de 50 startups par an. Nous leur prodiguerons un programme d’accélération et accompagnements avec notre réseau de mentors de haut niveau», affirme Abdelkader Yousfi, avant de poursuivre : «C’est seulement à la fin de cette période qui dure quelques mois que nous ferons une évaluation globale et choisirons les meilleurs fondateurs / startups pour y investir contre un petit pourcentage du capital de l’entreprise».
Boualem Rabah