Sahara occidental: le jeu dangereux de l’OTAN
L’OTAN semble s’être aveuglément alignée sur les desiderata d’un président américain fantasque et en fin de règne. Sa publication d’une carte du Maroc incluant le Sahara occidental, en plus d’être un pied de nez au droit international, est un jeu dangereux qui risque d’avoir de fâcheuses conséquences pour la région.
Le ministre, conseiller à la présidence sahraouie chargé des affaires politiques, Al-Bachir Mustafa Al-Sayed, a affirmé mardi que les autorités sahraouies demanderont des explications auprès de l’OTAN sur sa publication d’une nouvelle carte du Maroc comprenant des parties du Sahara Occidental occupé sur son site officiel, qualifiant ce pas de dangereux.
“Aucune déclaration officielle n’a été faite par l’OTAN sur un quelconque écart du consensus international concernant le statut juridique et légitime du territoire du Sahara occidental dont le Maroc occupe illégalement 80%”, a indiqué le membre du Secrétariat national du Front Polisario soulignant que les autorités sahraouies “prendront contact avec l’OTAN pour demander des explications sur cette attitude qui menace d’attiser les conflits et de déstabiliser la région”.
Le Sahara occidental figure sur la liste des territoires non autonomes des Nations Unies.
Conformément au plan de règlement des Nations Unies, la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara Occidental (MINURSO) a été créée conformément à la Résolution du Conseil de sécurité n 690 du 1991 sur la base des propositions de règlement approuvées par les deux parties au conflit (le Front Polisario et le Maroc) le 30 août 1988, qui définissait un plan basé sur la préparation d’un référendum d’autodétermination pour permettre au peuple sahraoui d’accéder à son droit à l’indépendance et à l’autodétermination.
A.A./APS