Rebouh Haddad: “C’est mon frère Ali qui a recruté une journaliste française pour couvrir le Hirak”
Amar Haddad, plus connu sous le surnom de Rebouh, a comparu hier devant le juge de la Cour d’Alger, dans le cadre de son procès en appel, pour répondre à l’accusation d’« incitation à attroupement non armé» et « atteinte à l’intégrité et à l’unité nationale ». Accusé d’avoir recruté une journaliste étrangère pour couvrir le Hirak, il a commencé par nier les faits, avant d’enfoncer son frère Ali Haddad.
Interrogé sur le véhicule qu’il avait prêté à cette journaliste pour la couverture des manifestations à Alger, l’accusé a nié, avant d’avouer que cette journaliste de la chaine française TF1 avait été recrutée par un intermédiaire mandaté par Ali Haddad.
Confronté aux éléments du dossier, Amar Haddad a désigné son frère comme étant le responsable, tout en tentant de convaincre qu’il ne connaissait pas la journaliste en question et qu’il n’avait aucun lien avec elle, puisqu’il n’était pas concerné par les activités de Dzaïr TV.
L’accusé a, par contre, avoué avoir rencontré cette journaliste une fois au siège de l’ETRHB, et concédé lui avoir prêté un véhicule de marque Volkswagen Polo pour pouvoir se déplacer.
Le représentant du parquet général a requis une aggravation de la peine prononcée par le tribunal de Bir Mourad Raïs, soit trois ans de prison ferme assortis d’une amende de 100 000 DA. Le verdict en appel sera rendu le 15 mars prochain.
M. Mansour