Rabah Madjer : “On aurait du m’attribuer trois Ballons d’or”
Dans un entretien accordé à un journal égyptien, l’ex-sélectionneur national, Rabah Madjer, a affirmé que son talent n’a pas été estimé à sa juste valeur et qu’il méritait au moins trois Ballons d’or.
A propos de son Ballon d’or africain obtenu en 1987, Madjer a assuré, dans son entretien à Al Ahram Gate, qu’il était le candidat légitime. Selon lui, les Ballons d’or attribués lors des éditions de 1988 au Zambien Kalusha Bwalya, et 1990, au Camerounais Roger Milla lui revenaient de droit.
«Sans arrogance aucune, je pense que je méritais aussi le Ballon d’or 1988. Je continuais à briller avec Porto et j’ai même contribué grandement à la victoire en coupe intercontinentale des clubs au Japon. J’avais marqué un but et j’étais l’homme du match », a-t-il dit
Et d’ajouter : « En 1990, j’ai eu un excellent rendement avec l’équipe d’Algérie. Et même en Europe. Mais j’ai été victime d’une grande injustice et je n’ai pas eu le Ballon d’or. J’ai eu un sentiment de tristesse et de frustration, mais cela me suffit de savoir que j’ai laissé mes empreintes dans le football, visibles jusqu’à présent. »
S’agissant des comparaisons que l’on se livre à faire entre la sélection nationale ayant remporté la coupe d’Afrique en 1990 et la sélection actuelle, Rabah Madjer a dit que c’était inapproprié, car les « deux générations étaient totalement différentes. »
« Ma génération était composée en majorité de joueurs locaux et celle d’aujourd’hui est plutôt composée de professionnels », a-t-il dit, précisant que « les circonstances étaient également différentes. »
M. Mansour