Ainsi, 45% des visas demandés par des Algériens sont rejetés par l’administration française. Ce taux de refus très élevé a suscité la curiosité de Pierre Charon, sénateur français du parti Les Républicains qui a demandé des explications aux gouvernement français.

Dans une question écrite adressée au gouvernement le 28 janvier dernier, le sénateur a demandé des explications « sur la politique des visas » déposé par deux députés au nom de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

Ce rapport relève l’importance des taux de refus de visas dans certains pays par rapport à ce qui se fait dans le monde. « Le taux de refus moyen à l’échelle mondiale était de 16,3 % en 2019, mais en Algérie, ce taux atteignait 45 % », a souligné M. Charon.

Ce dernier a évoqué une « volonté clairement chiffrée et objective de fermer la porte de notre pays aux Algériennes et aux Algériens ».

Le sénateur estime que les risques migratoires parrainent une place disproportionnée dans la politique générale des visas, tout en interrogeant le gouvernement sur les suites qu’il envisage de donner à ce rapport parlementaire.

M. M.