La culture de la betterave sucrière a donné de très bons résultats dans le sud du pays. À El Oued, on  parle même d’un record de production à l’hectare. Un jeune agriculteur de la wilaya explique les raisons d’un tel succès. 

interrogé par le site spécialisé El Fillaha News, le jeune Farès explique que « la culture de la betterave sucrière ne nécessite l’utilisation d’aucun engrais  ou autre substance chimique. »

« Nous avons cultivé de la tomate dans cette parcelle l’année dernière. Cette année, nous l’avons utilisé pour cultiver la betterave sucrière et ça a très bien marché », a-t-il dit.

Pourtant, l’eau disponible dans la région contient une forte concentration en sel. « On retrouve 6,40 grammes de sel dans le litre d’eau », dit-il, précisant que « la betterave sucrière a très bien résisté. »

Sollicité pour prodiguer des conseils aux agriculteurs qui prévoient de se lancer dans cette culture dans le Sud, il indique que son prix de revient est insignifiant, et ce, en plus de garantir, à la fois, une production abondante et un feuillage pouvant servir d’aliment à tout type de bétail.

M. M.