Oran: le BAC 2020 vendu à 300 millions !
Le secteur de l’Education nationale est une nouvelle fois éclaboussé par un scandale. Cette fois, c’est du Baccalauréat 2020 qu’il s’agit. Ainsi, un parent bien loti aurait offert un dessous de table de 300 millions de centimes pour “acheter” le BAC à son enfant !
Des accusations très graves ont été portées contre le chef d’un centre d’examen à Oran. L’affaire avait été portée devant l’opinion dans un post Facebook il y a deux semaines, avant qu’il ne soit supprimé.
À Oran, un véritable réseau dirigé par un directeur de CEM proposait de vendre le brevet à celui qui était prêt à y mettre le prix. Selon Echourouk, le parent d’un candidat libre a remis un pot de vain de 300 millions de centimes pour que son enfant puisse “décrocher” son BAC, rapporte Echourouk Online, citant des sources sures.
Selon la même source, ce réseau veillait à chaque fois à échanger la copie remise par le candidat par une autre contenant les bonnes réponses. L’examen n’était donc qu’une formalité.
Ce réseau était organisé en cellules, précise la même source, expliquant qu’il y avait un groupe qui s’occupait de préparer les réponses, alors qu’un autre imitait les signatures des enseignants chargés de la surveillance.
Une erreur a cependant fini par être commise et la faille a été découverte au niveau du centre de tri de Relizane. Parmi les copies de l’épreuve de philosophie, on en a découvert deux appartenant à un “candidat VIP”, alors que la celle d’une candidate pourtant présente le jour de l’examen avait disparu. Selon la même source, la copie de cette dernière a été détruite par erreur, croyant qu’il s’agissait de celle remise par le fameux candidat.
Une enquête interne a été lancée et les coupables désignés. Ce qui a suscité l’étonnement, souligné encore lamême source, c’est que les dossiers des membres de ce réseau mafieux n’ont pas été remis à la justice. Le cerveau de la bande a juste été dégradé de directeur d’établissement à celui d’enseignant. Ses complices ont été, pour leur part, juste mutés.
M. Mansour