Noureddine Boukrouh: “Zitout est le Goebbels des islamistes”
L’ex-ministre et leader du PRA, Noureddine Boukrouh, a répliqué, dans un post sur sa page Facebook, à l’idéologue du mouvement Rachad, Mohamed Larbi Zitout, qui s’en était pris à lui précédemment, le traitant de «Goebbels des islamistes», en référence à l’ancien ministre de la Propagande d’Adolf Hitler.
« (…) Le dénommé Zitout le Londonien s’en est pris une nouvelle fois à moi dans un enregistrement vidéo, croyant qu’il lui suffit d’affirmer que j’aurais ‘’soutenu le coup d’Etat de janvier 1992’’ et que je serais une ‘’créature du général Toufik’’ pour discréditer ma proposition et restreindre son impact sur la société », a-t-il écrit dans un long post publié, vendredi, sur sa page Facebook.
Pour Noureddine Boukrouh, l’attaque de Mohamed Larbi Zitout n’a de justification que celles de de son analyse et de sa proposition de solution à la crise politique qui « ne s’inscrivent pas dans la direction dans laquelle il rame, avec quelques autres. »
« Elles contrecarrent ses projets camouflés derrière des apparences trompeuses. Accuser sans prouver, c’est comme lâcher en public un gaz puant et continuer de marcher comme si de rien n’était. Zitout lâche des mensonges puants de sa puanteur intérieure et extérieure en n’ayant l’air de rien, se pavanant quand il remporte des victoires faciles sur un régime indéfendable, et changeant de trottoir et de langage lorsqu’il croise la vérité susceptible de le confondre », a-t-il précisé.
Et d’ajouter : «Ce Zitout est le Goebbels de l’islamisme terroriste en recherche de fréquentabilité, s’affirmant respectueux des valeurs universelles et flattant démocrates, laïcs, Kabyles et même le MAK en qui il voit les fers de lance du combat pour la chute du régime des généraux qu’il espère imminente. »
Selon Nour-Eddine Boukrouh, le chef de Rachad « pousse à l’affrontement, mais allusivement seulement pour ne pas se mettre en faute avec la loi britannique. » « S’il ne tenait qu’à lui, l’Algérie brûlerait en ce moment. » « Cet individu a repris à son compte le vieux leitmotiv de Goebbels selon lequel plus un mensonge est gros, plus des foules déboussolées y croiront. Lui n’a ni vision, ni culture, ni capacité d’analyse, ni écrits, ni propositions pour éviter l’implosion du pays, se contentant d’exiger une “remise du pouvoir au peuple” sans indiquer comment, quand, où, et à qui exactement », a-t-il ajouté, avant de le comparer à l’Ayatollah Khomeiny qui a pris le pouvoir en Iran après le renversement du Shah, en récupérant la révolution du peuple.
Boualem Rabah