Malgré les promesses de Kamel Rezig: le consommateur continue de courir après le sachet de lait
La pénurie de lait en sachet est toujours là. Malgré les promesses du ministre du Commerce, Kamel Rezig, la situation demeure la même et le citoyen se retrouve obligé de nager dans de véritables “bouillons de Covid-19” pour pouvoir acquérir un sachet de lait.
« La queue partout et l’Etat nulle part », c’est de la sorte qu’un internaute algérien a commenté une image publiée sur les réseaux sociaux montrant une longue file d’attente devant un camion frigorifique. Le précieux sachet de lait est très convoité et les consommateurs sont prêts à passer de longs moments dans d’interminables queues pour pouvoir en acheter.
Malgré les promesses faites par le ministre du Commerce, Kamel Rezig, le problème persiste. Cela fait maintenant une année que ce dernier a promis de résoudre cette crise, sans que les résultats ne soient au rendez-vous. En janvier dernier, il avait usé de la menace en s’adressant à tous ceux qui oseraient défier « l’État. » Un an plus tard, le citoyen se retrouve toujours à courir après un sachet de lait.
La crise touche quasiment tout le pays, mais il faut souligner que certaines régions sont plus touchées que d’autres. La wilaya de Batna est l’une de ces régions où les consommateurs peinent à se procurer ne serait-ce qu’un sac de lait. Face à la caméra d’El Djazairia One, des Batnéens ont exprimé leur désarroi. « Le lait n’est disponible qu’un jour sur deux et le consommateur n’a droit qu’à un sachet », a déploré un citoyen avant de poser la question de savoir si un sachet est suffisant pour une famille de six personnes ».
En plus des pénuries, le processus de distribution et de vente pose problème en ces temps de pandémie. Ces derniers jours, des photos ont été postées sur les réseaux sociaux mettant en relief le non-respect des mesures sanitaires, notamment en ce qui concerne la distanciation physique.
Pour réduite le contact et les regroupements à l’intérieur des magasins, les vendeurs écoulent leur marchandises à même la rue la rue. Cela n’empêche que de longues files d’attente se forment devant les camions frigorifiques assurant la distribution. Et le risque de contamination n’est pas négligeable.
M. Mansour