L’exécutif Djerad sur le départ: vers un gouvernement de politiques
Le gouvernement d’Abdelaziz Djerad vit probablement ses derniers jours. Il y a, en tout cas, des signes qui ne trompent pas, analyse le quotidien El Khabar.
Lors de sa dernière sortie à l’occasion de la cérémonie de la célébration de la journée internationale de la Douane, organisée mardi dernier à Alger, le Premier ministre s’est gardé de faire des projections sur l’avenir. Abdelaziz Djerad s’est contenté de lire un discours plat, vide de toute promesse ou engagements pour l’avenir.
Le premier responsable se sait déjà menacé, depuis le désaveu public que lui a signifié le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, estime encore le quotidien arabophone. « Il y a des points positifs et d’autres négatifs pour le gouvernement », avait déclaré le chef de l’Etat, qui a également affiché son mécontentement quant au rendement de plusieurs ministres.
Outre cette critique, Abdelaziz Djerad devra s’attendre également à un exercice constitutionnel difficile. Celui-ci, concerne notamment la présentation du bilan de son gouvernement devant les députés à l’APN, une année après sa prise de fonction. Déjà chargé par des députés sur la faiblesse du rendement de son staff, Abdelaziz Djerad devra s’attendre à des critiques plus acerbes.
Ce passage devant les députés pourrait être le dernier pour le Premier ministre et les membres de son gouvernement. Le pouvoir d’Abdelmadjid Tebboune devrait, selon des indiscrétions, opter cette fois-ci pour un gouvernement politique pour tenter de gagner la confiance des citoyens.
Boualem Rabah