Leur importation coûte cher: l’Algérie compte produire localement une trentaine de médicaments
Le directeur du contrôle au ministère de l’Industrie pharmaceutique M. Bachir Allouache a fait savoir que l’Algérie avait l’intention de produire localement des médicaments dont l’importation coûte très cher au Trésor public. Il s’agit notamment de médicaments destinés au traitement du diabète, du cancer et de maladies du sang.
Intervenant ce mardi sur les ondes de la Radio nationale, le responsable a indiqué que le Code national du médicament comprend 3600 médicaments, dont 2200 sont fabriqués localement.
Il a également annoncé que l’Algérie envisageait de produire des médicaments à forte valeur ajoutée qui coûtent au Trésor public d’énormes sommes d’argent, à l’instar des médicaments contre le diabète, les maladies du sang et le cancer, afin de réduire la facture des importations.
Dans le même contexte, il a souligné que 29 médicaments importés représentaient environ 50% du budget de la Pharmacie centrale des hôpitaux, parmi lesquels des médicaments destinés au traitement des maladies du sang, du diabète et du cancer.
« À elle seule, l’insuline représente 20% de la facture d’importation », a-t-il assuré, précisant que Saidal va lancer un projet pour produire la deuxième génération de ce médicament dans les prochains mois.
M. Allouache a ajouté qu’il existe 50 unités appartenant à des investisseurs privés, dont 29 sont dans leur phase finale et seront bientôt mises en production.
M. Mansour