Le mégaprojet de port d’El Hamdania : un défi XXL pour l’Algérie (vidéo)
Si le projet aboutit, le port d’El Hamdania, dans la wilaya de Tipasa, va devenir le plus important du continent et l’un des plus grands dans le monde.
Prévu pour 2016, le lancement de la réalisation du mégaprojet du port d’El Hamdania a été relancé il y a quelques semaines, sur instruction du chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune. Cette infrastructure ambitieuse devrait, à terme, ouvrir un importante passerelle vers le Continent africain et générer emplois et développement pour le pays.
Depuis l’annonce de sa réalisation, des écueils majeurs ont interrompu le processus. En février dernier, rappelons-le, le président Tebboune avait fixé «un délai de deux mois, au maximum, pour la prise de toutes les dispositions nécessaires au lancement effectif des travaux. »
Initialement, ce port devait être réalisé par une société mixte de droit algérien composée du Groupe public des services portuaires et de deux compagnies chinoises : CSCEC (China State Construction Engineering Corporation) et CHEC (China Harbour Engineering Company). Et cela pour le montant faramineux de prés de 6 milliards de dollars.
Les autorités avaient, par la suite, décidé d’abandonner le financement chinois pour opter pour un investissement mixte. Mais le chantier n’a pas démarré pour autant, en raison de pressions exercées par certains hommes d’affaires algériens.
Cette fois-ci semble être la bonne. Ce projet, qui sera réalisé en eau profonde, sera d’un apport considérable non seulement pour le commerce national par voie maritime, mais aussi en tant que hub pour les échanges au niveau régional. Il disposera de 23 quais d’une capacité de traitement de 6,5 millions de conteneurs et de 25,7 millions de tonnes/an de marchandises générales.
Boualem Rabah