Le discours ostensiblement haineux et raciste du président du mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, a fini par produire un effet boomerang. Un groupe d’avocats a en effet déposé plainte auprès du tribunal de Sidi M’hamed. 

Les avocats, dont Me Tarek Mektoub et Me Abdelkader Chohra, ont déposé, hier mercredi, une plainte auprès du tribunal de Sidi M’hemed à Alger contre Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina. Ils s’appuyent dans leur démarche sur la loi n° 20-​05 de 28 avril 2020 relative à le prévention et à le lutte contre la discrimination et de discours de le haine.

Les avocats affirment que M. Bengrina “a violé la loi » lors de son intervention médiatique le 6 juin dernier, lors de laquelle “il a tenu des propos dangereux qui portent atteinte à l’unité nationale. “Ils l’accusent d’avoir porté atteinte à un des fondamentaux de la constitution algérienne en qualifiant la langue Tamazight de «chose» et la Kabylie de «dechra»”.

Abdelkader Bengrina, qui multiplie les dérapages “racistes”, a tenu des propos révisionnistes en affirmant que le lancement de la Guerre de libération nationale a été “retardé à cause de la Kabylie.”

Farid T.