Justice: Abdelkader Zoukh passera la nuit derrière les barreaux
Le juge près le tribunal de Tipasa a rendu, aujourd’hui, son verdict concernant les deux affaires pour lesquelles est jugé l’ex-wali d’Alger, Abdelkader Zoukh. Il s’agit de l’octroi d’avantages indus à l’homme d’affaires, Mahieddine Tahkout, et à la famille de l’ex-DGSN, Abdelghani Hamel.
Pour la première affaire, l’ex-premier magistrat de la capitale, Alger, a écopé de 5 ans de prison ferme, avec mandat de dépôt à l’audience. Dans la deuxième affaire, Abdelkader Zoukh est condamné à 4 ans de prison ferme. Il est aussi tenu de verser 10 milliards de DA au trésor public au titre de dédommagement pour les préjudices causés pas ses décisions.
De plus, l’ex-wali d’Alger sera privé de son droit à la candidature aux élections pendant trois ans après la fin de sa détention. Pour rappel, ces deux affaires distinctes ont été jugées en un seul procès.
Son second procès dans l’affaire des «avantages indus » accordé à l’homme d’affaire Ali Haddad, se poursuit, aujourd’hui, au tribunal de Tipasa avec l’audition des témoins. Lors de son audition, Abdelkader Zoukh a affirmé au juge qu’il n’avait de relations particulières avec le patron de l’ETRHB.
« Je n’avais pas de relation particulière avec Ali Haddad, notre relation était celle d’un responsable qui recevait un autre responsable, chef du Forum des chefs d’entreprise », a-t-il expliqué, niant avoir attribué personnellement des assiettes foncières à l’homme d’affaire et, indiquant à ce propos que « toutes les attributions s’inscrivent dans le cadre de la loi et de la Commission des investissements ».
Boualem Rabah