Internet : le ministère du Commerce veut encadrer l’activité d’influenceur
L’activité d’influenceur sur les réseaux sociaux sera désormais contrôlée par sa soumission à l’obligation de détenir un registre de commerce.
Dans une publication sur son portail numérique, le CNRC a défini l’activité d’influenceur, répertoriée sous le code 617040, comme une « activité permettant à une personne d’exprimer un point de vue ou de donner des conseils (par écrit, audio et/ou visuel) dans un domaine spécifique et selon un style ou un traitement qui lui sont propres».
Cette démarche intervient quelques jours seulement après l’octroi par la Banque d’Algérie de facilitations aux prestataires de service, dont les influenceurs, en leur accordant le droit de faire des transactions et de recevoir leurs rémunérations en devise de la part de leur clientèle à l’étranger.
Ce qu’en pensent les Algériens
Sur les réseaux sociaux, les avis sont partagés. Les professionnels des domaines du marketing y voient un pas positif pour ces influenceurs qui pourront désormais prétendre à un statut de freelancer leur permettant de facturer leurs prestations.
Pour d’autres, il ne s’agit que d’une manœuvre qui permettra à l’État de capter les devises amassées par ces influanceurs en les soumettant à la taxation.
Une troisième catégorie de personne y voit, quant à elle, un glissement vers le modèle égyptien qui considère chaque internaute ayant une audience dépassant les 5 000 personnes comme un média imposable et juridiquement responsable de ses publications.
Notons qu’un influenceur désigne toute personne qui dispose d’une notoriété sur une thématique spécifique au travers du Web et notamment des réseaux sociaux. Ils créent des contenus qu’ils diffusent sur les réseaux sociaux, selon les briefs donnés par les marques, les agences, les annonceurs, etc.
M. Mansour