Infrastructures hospitalières: relance de la réalisation de l’hôpital gériatrique 100 lits de Zéralda
La wilaya d’Alger vient de relancer le projet de réalisation du premier hôpital entièrement gériatrique à Zéralda, à l’ouest de la capitale, selon l’appel d’offre national récemment publié dans la presse nationale. Les soumissionnaires doivent déposer leurs offres au plus tard le 28 décembre 2020.
Le marché qui porte sur le «reste à réaliser» du projet après l’abandon du groupe portugais Construtora Abrantina sera confié à une entreprise nationale.
Lancé en 2009, le projet avait été confié au groupe portugais pour une enveloppe initiale de 2 milliards de dinars (20 millions d’euros de l’époque), pour un délai de 18 mois (novembre 2010).
A partir de 2009, le groupe portugais avait remporté plusieurs autres projets dans le secteur de la santé, notamment en 2012 avec le projet de construction d’un CHU de 240 lits à Boumerdès, dont l’inscription au programme remonte à 2003.
Tous les marchés remportés par Construtora Abrantina ont été résiliés.
Pour rappel, l’ancien wali d’Alger, Abdelkhalek Sayouda (avril 2019 – janvier 2020), avait annoncé en novembre 2019 le dégel de plusieurs projets dans le secteur de la santé.
Il s’agit d’un centre médico-chirurgical infantile d’une capacité de 89 lits à Mahelma, d’un établissement spécialisé en gériatrie à Zeralda, d’un établissement hospitalier spécialisé mère-enfant à Baba Hassen ainsi que la réalisation d’une clinique gynécologie-obstétrique d’une capacité de 60 lits à Heraoua.
La reprise de la réalisation de ces projets sera confiée exclusivement aux entreprises algériennes.
En parallèle, les travaux de trois centres hospitaliers d’une capacité de 120 lits à Reghaia, Aïn Bénian et Baraki, gelés en 2006, devait faire l’objet d’une réévaluation financière pour être confiés à COSIDER.
En outre, la même source avait annoncé la relance de la construction d’un nouveau CHU, d’une capacité de 700 lits à Staouéli et ce, suite à la levée du gel et l’approbation de sa relance par le gouvernement. La disponibilité du foncier avait été confirmée par l’ancien wali d’Alger.
Toutefois le gouvernement, qui avait décidé de confier le projet à une société étrangère, n’a toujours pas lancé d’appel d’offre.
Larbi Ghazala