FLN: Baâdji accusé de bloquer le projet de criminalisation du colonialisme
Le secrétaire général du FLN, Abou El Fadl Baadji, est la cible de tirs nourris après l’accueil de l’ambassadeur de France au siège de son parti, à Alger. Ce dernier est sévèrement critiqué pour avoir décerné une distinction honorifique à l’ambassadeur de France en Algérie. Des députés lui reprochent également d’œuvrer pour bloquer le projet de criminalisation du colonialisme.
Les deux députés, Kamel Belarbi (FLN) et Amira Slim (RND), ont tiré à boulets rouges sur Baâdji en portant à son encontre de graves accusations. Dans un post Facebook, Belarbi a révélé que l’actuel patron du FLN lui a intimé l’ordre de cesser de parler du projet de criminalisation du colonialisme.
« Quelques jours après son installation à la tête du parti, Abou El Fadl Baadji m’a contacté pour m’intimer, sur un ton menaçant, l’ordre de cesser de parler du projet de criminalisation du colonialisme. » Le député a signifié que ce projet fait face à un blocage au sein même de l’APN.
Pour le député FLN, la dernière rencontre entre Baâdji et l’ambassadeur de France en Algérie, et la distinction lui ayant été décernée par le patron du parti, suscite des interrogations.
De on côté, la députée RND, Amira Slim, a estimé que le geste de Baâdji est une « trahison aux sacrifices des martyrs. » « Sans aucun scrupule, le secrétaire général du FLN a osé porter atteinte aux constantes nationales en accueillent et honorant l’ambassadeur français au siège de FLN, le 14 décembre », a-t-elle écrit dans un post Facebook.
Selon elle, ce qu’a fait le patron du FLN est une « manœuvre irresponsable, contraire aux principes du parti », notamment après que ce dernier ait dénoncé l’« ingérence de la France et du Parlement européen dans les affaires internes de pays. »
M. Mansour