FFS: “Les élections ne sont pas une solution à la crise”
Le FFS ne croit pas à la tenue d’élections dans le contexte actuel et le fait savoir. Pour lui, elles ne pourraient dans l’immédiat constituer une solution à la crise.
Dans une allocution prononcée ce samedi en marge de l’installation de la commission administrative de la fédération d’Alger, Youcef Aouchiche, premier secrétaire du parti, a appelé “à prendre des mesures d’apaisement claires, à l’ouverture des champs politique et médiatique et à lever toutes les entraves à l’exercice des libertés avant l’entame de tout processus électoral.”
M. Aouchiche a affirmé que la résolution de la crise nécessitait l’amorce d’un dialogue “national, inclusif et démocratique” rassemblant toutes les “forces vives” de la société en vue de dégager une “feuille de route consensuelle”, permettant de “sortir de la crise et bâtir un Etat de droit et démocratique”.
Pour lui, la priorité du FFS est le lancement d’un processus politique national “rassembleur” qui sera adopté par toutes les forces politiques et sociales, et au sein duquel adhèrera tout le monde pour résoudre la crise.
Pour sa part, le membre de l’Instance présidentielle du FFS, Hakim Bellacel, a exprimé la “forte volonté” de son parti de poursuivre le combat “pacifique et pédagogique” afin de réhabiliter l’activité politique et de trouver des solutions “consensuelles pour sortir de la crise que vit le pays”.
Il a relevé, dans cet ordre d’idées, que le FFS s’attelait à la préparation d’une convention nationale pour la mûrir en une nouvelle initiative politique.
Il a fait part de la conviction de son parti quant à la nécessité d’amorcer un dialogue politique “inclusif, transparent et responsable” pour aboutir à un consensus “historique et nationale” rassemblant tous les Algériens à même de concrétiser leurs “légitimes ambitions”.
Samira Ben.
اب.