Essais nucléaires français en Algérie : l’ANP réclame une décontamination des zones touchées
Se basant sur les termes d’un traité international ratifié en 2017, l’ANP demande à la France de décontaminer des sites des essais nucléaires effectués dans le Sahara algérien.
« La France doit assumer ses responsabilités historiques, surtout après que 122 États de l’Assemblée générale de l’ONU ont ratifié, le 7 juillet 2017, un nouveau traité sur l’interdiction des armes nucléaires +TIAN+, qui vient s’ajouter aux traités antérieurs », a déclaré le chef de service du génie de combat du Commandement des forces terrestres de l’ANP, le général Bouzid Boufrioua, dans un entretien accordé à la revue El-Djeïch et répercuté par l’APS.
Et d’ajouter que « le principe du pollueur-payeur y a été d’ailleurs introduit et reconnu officiellement. C’est la première fois que la communauté internationale demande aux puissances nucléaires de rectifier les erreurs du passé ».
Selon lui, « 17 explosions (4 en surface à Reggane et 13 souterraines à In ikker), en plus d’autres essais complémentaires », ont eu lieu durant les essais effectués en Algérie.
S’agissant des essais ayant eu lieu à Reggane, ce dernier a expliqué que « leurs effets se sont étendus jusqu’aux pays africains voisins, alors qu’un nombre d’essais souterrains a échappé au contrôle, ce qui a provoqué la propagation des produits de fission due à l’explosion et la pollution de vastes zones ».
M. Mansour