Environnement : un organisme marin potentiellement mortel détecté sur les côtes algériennes
Elle ressemble à une méduse, mais ce n’en est pas une. La “galère portugaise” est un organisme marin toxique, voire mortel pour l’homme et l’animal. Sa présence a été constatée sur les côtes algériennes, notamment à Oran et Jijel.
Ainsi, des galères portugaises Physalia physalis ont été échantillonnées pour la première fois en Algérie, dans les eaux peu profondes de la Baie des Andalouses dans la wilaya d’Oran.
Cette découverte a été faite le 25 mars dernier dans le cadre d’une mission d’inspection, réalisée au large des eaux oranaises par les services du ministère de l’Environnement, en partenariat avec la Direction de l’environnement de wilaya d’Oran et avec l’appui de l’association écologique marine Barbarous. Des spécimens ont également été découverts ces dernières heures au niveau de la plage de Beni Belaïd à Jijel.
Bien qu’évoluant dans les milieux tropicaux et subtropicaux des océans atlantique et indien, des individus isolés peuvent cependant s’infiltrer dans des milieux naturels qui ne lui sont pas adaptés, à l’instar de la Méditerranée.
La dangerosité de la galère portugaise n’est plus à démontrer. Les conséquences d’un contact avec l’homme semblent cependant varier d’un individu à l’autre. En tout cas, il ne faut la manipuler sous aucun prétexte.
Les contaminations peuvent se limiter à des brûlures intenses, comme elles peuvent être accompagnées de multiples symptômes: douleurs musculaires locales ou généralisées, gêne respiratoire, crise hémolytique aiguë et défaillances cardiaques rénales.
La durée des lésions peut durer une à deux semaines selon les organes touchés et dans certains cas, la substance toxique peut provoquer la mort.
M. Mansour