Elle percevait 5400 euros par mois: fin de privilèges pour l’ancienne épouse d’Abdelaziz Bouteflika
L’ambassadeur d’Algérie en France, Antar Daoud, a aboli les privilèges indus de l’ex-épouse du président déchu, Abdelaziz Bouteflika, la dénommée Amel Triki. L’information a été révélée, hier mardi, par le magazine Jeune Afrique sur son site Internet.
Selon la même source, la décision a été prise en octobre 2020. Elle vise aussi certaines personnalités de l’ancien régime qui bénéficient de privilèges, malgré la fin de leurs fonctions au niveau de cette représentation diplomatique algérienne.
Amel Triki, rapporte la même source, « ne fait plus partie du personnel diplomatique accrédité à l’ambassade d’Algérie en France. ». Elle a été rappelée à l’automne 2019 au lendemain de la fin officielle de ses fonctions. Mais elle n’avait pas souhaité quitter Paris, où elle s’était installée en 2001, après avoir été nommée secrétaire aux Affaires étrangères, avec des émoluments mensuels supérieurs à 5 400 euros.
Amel Triki est la fille du diplomate Yahia Triki, ancien premier conseiller à l’ambassade d’Algérie au Caire, en Egypte. Son mariage avec l’ex-chef de l’Etat a eu lieu au début des années 1990. Selon certaines sources, « l’acte de mariage a été établi par un agent de la mairie de Sidi-M’hamed dépêché spécialement à l’appartement de la rue Duc-des-Cars, à Alger». Mais l’Union a été éphémère.
Pour rappel, la dame n’est jamais apparue aux côtés de son mari, ni n’a figuré officiellement dans son entourage, même avant son arrivée au pouvoir en 1999.
Boualem Rabah