El Djeich: «Certaines parties ennemies ont commencé à agiter leurs pions»
Dans ce qui apparaît comme une réponse aux appels à reprise du Hirak, l’éditorial de la revue El Djeich s’est attardé, dans son numéro du mois de février, sur ce qu’il qualifie de «pions» actionnés par l’étranger pour «s’approprier les revendications légitimes du peuple», «dans une tentative de plonger le pays dans le chaos et de brouiller les cartes».
À l’occasion de la commémoration de la journée nationale du chahid le 18 février prochain, l’éditorial d’El Djeich, l’organe officiel de l’armée algérienne, a rappelé « l’engagement de fidélité » de l’ANP « au serment fait aux glorieux Chouhada. » Il a également rappelé l’alignement de l’armée sur les revendications du Hirak, tout en attirant l’attention sur un certain nombre de périls qui guettent le pays.
« Ce n’est plus un secret pour personne, notre pays est ciblé par des parties étrangères qui n’ont pas apprécié cette démarche patriotique et souveraine qu’il a empruntée dans un monde caractérisé, ces derniers temps, par des mutations, des défis et des menaces visant le cœur même de l’État national ».
Selon El Djeich, les positions de principe de l’Algérie, ainsi que son attachement à sa souveraineté se sont pas « du goût de certaines parties ennemies, ces dernières ont commencé à agiter leurs pions et instruit certaines voix malintentionnées, servant des agendas extérieurs connus de tous, à s’élever dans le but de s’approprier les revendications légitimes du peuple et de distiller leur venin dans une tentative de plonger le pays dans le chaos et de brouiller les cartes. »
Sans les citer, l’éditorialiste explique que « ces parties » sont au « service de leurs intérêts et de leurs funestes desseins, dans le cadre d’un plan visant, en premier lieu, à entacher la crédibilité dont jouit l’Armée nationale populaire auprès du peuple et, par là même, à porter atteinte au lien étroit qui unit le peuple à son armée. »
Les partis politiques et la société civile appelés à jouer leur rôle
Dans son éditorial, la revue El Djeich interpelle les partis politiques ainsi que la société civile, leur lançant un appel pour combler ce qu’il qualifie de « vide en matière d’encadrement. » « Il incombe aux partis politiques et aux associations de la société civile, en cette conjoncture précise, de jouer pleinement leur rôle, d’assumer leurs responsabilités et de s’empresser à combler le vide en matière d’encadrement de la société, afin de créer une culture de militantisme authentique qui profiterait au pays et à son peuple et pousserait ses différentes catégories à participer à la vie politique et, par là même, à contribuer efficacement à l’édification de la nouvelle Algérie à laquelle chacun aspire. »
M. Mansour