Discours haineux : le sénateur Abdelouahab Benzaïm sur la voie de Naïma Salhi
Le sénateur du FLN exclu des rangs du parti, Abdelouahab Benzaïm est désormais sur la voie de l’ex-députée, Naïma Salhi. Le discours de ce dernier n’a rien à envier à celui de l’ancienne députée. À la veille de la célébration du printemps noir, il a choisi de publier des posts Facebook, pour insultant la Kabylie, sans bien sûr la nommer.
« Je vous conseille de relire l’histoire. Le contingent des zouaves a été créé par la France dans une région bien connue des Algériens. Ce contingent a été aux premiers rangs d’une guerre menée contre les Algériens », a-t-il écrit hier dans un post Facebook.
Et d’ajouter qu’en France « on a érigé une statue à leur effigie à Paris et grâce à laquelle on mesure la montée des eaux issues des réseaux d’assainissement ».
Pour enfoncer le clou, Benzaïm en s’adressant à travers un autre post Facebook, « à tous ceux qui se sont indignés en défendant les zouaves, ce n’est pas moi qui ai écrit l’histoire et ce n’est pas moi qui ai érigé cette statue à Paris ».
Ces propos de ce sénateur tombent, en tout cas, sous le coup de la loi de la lutte contre le discours de haine. Et des voix appellent à le poursuivre en justice.
« Le parquet doit engager des poursuites à son encontre et exiger la levée de son immunité parlementaire », a affirmé l’universitaire, Ahmed Betatache, dans un poste sur sa page Facebook.
Boualem Rabah