De Boufarik à Baltimore: l’extraordinaire ascension d’un Algérien devenu responsable de la prestigieuse université Johns Hopkins
Farouk Dey est né à Boufarik, dans la wilaya de Blida, en 1975. Après des études dans sa ville natale,où il a obtenu son Bac, et un passage par l’Institut de planification et de statistique (INPS) d’Alger, il s’est envolé aux Etats-Unis, où il a vécu une ascension fulgurante.
Farouk Dey est un homme avide de savoir et dont la persévérance lui a ouvert les portes de la réussite. L’homme est aujourd’hui vice-président chargé de l’apprentissage intégratif et de la conception de la vie à la fameuse université américaine Johns Hopkins.
Ayant obtenu une bourse d’études à l’étranger, Farouk Dey a débarqué aux Etats-Unis où il a été contraint d’allier petits boulots et études. Il avait, a-t-il témoigné, nettoyé les escaliers et les sanitaires en arrivant en Amérique, comme il avait travaillé en tant qu’agent de sécurité et magasinier.
Son abnégation lui a permis de décrocher son doctorat en administration de l’enseignement supérieur de l’université de Floride. Exerçant en tant que conseiller professionnel des étudiants afin de les préparer à leurs futures activités, il a vite attiré l’attention de ses supérieurs. Ces derniers l’ont élu, en 2010, directeur d’un centre d’orientation au sein de l’université Carnegie Mellon de Pittsburgh, en Pennsylvanie.
De promotion en promotion, l’homme a réussi une ascension exemplaire. « Il m’était demandé de changer tout le système d’orientation en cinq ans. Je l’ai rendu le meilleur de tous les USA, ce qui avait poussé l’université Johns Hopkins, sise à Baltimore, dans le Maryland, à me contacter en 2018 », a-t-il expliqué.
Cette université, a-t-il ajouté, l’a chargé de l’apprentissage intégratif et de la conception de la vie (Life Design). Une mission dont il fera son nouveau projet. « Nous croyons que l’apprentissage des étudiants ne se fait pas seulement en classe. Tout ce qui est à l’extérieur est également une source de savoir, une chance d’apprendre, et une occasion de faire évoluer les aptitudes et les relations avec la société », a-t-il ajouté.
Boualem Rabah