Crise de l’huile : Rezig parle d’un complot
Le ministre du Commerce, Kamal Rezig, a accusé des parties, sans les identifier, d’avoir fomenter les tensions sur l’huile de table. Il s’agit, selon lui, «des mêmes personnes qui ont provoqué la crise de la semoule l’année dernière.»
Abordant hier le sujet de la crise que connait l’huile de table dans le journal du 20h sur la chaîne publique, M. Rezig a parlé d’un « scénario qui se répète. » « Les mains ayant provoqué les tensions sur l’huile de table, sont les mêmes qui avaient provoqué la crise de la semoule l’année passée », a-t-il ajouté.
Dans le même contexte, M. Rezig a fait savoir que les données dont dispose son département font état de la disponibilité de ce produit. Selon lui, « il existe d’importants stocks. » Et d’ajouter que la rareté constatée actuellement est « une forme de spéculation », précisant que « les pouvoirs publics sont prêts à importer les quantités nécessaires si le besoin se fait sentir. »
Pour conclure, le responsable a invité les consommateurs à ne pas changer de comportement. « Nous avons remarqué qu’il y a une ruée vers l’huile. Ce comportement a contribué à accentuer la rareté », a-t-il dit.
Il est à noter qu’une crise sur lhuile de table est apparue ces dernières semaines. Les différents intervenants dans la filière se rejettent la balle, tout en s’en lavant les mains.
Dans une déclaration à la presse, le vice-président de Cevital, M.Omar Rebrab a accusé les grossistes d’être à l’origine de cette crise en provoquant une rupture de la chaine de distribution.
De son côté, le président de la Fédération nationale de l’agroalimentaire (FNA), Khaled Belbel, a pointé un doit accusateur en direction des commerçants détaillants qui, selon lui, refusent d’appliquer les directives des services du ministère du Commerce instaurant « l’obligation » de facturation sur toutes les transactions réalisées par tous les acteurs du marché.
Dans ce fatras de déclarations et contre-déclarations, qui n’apportent aucune clarté, les consommateurs ne savent plus à quel saint se vouer, d’autant plus que le Ramdahan pointe à l’horizon.
M. Mansour