Conseil des ministres : ce qu’il faut retenir
Le président de la République Abdelmadjid Tebboune, a présidé, ce dimanche 7 mars 2021, une réunion du Conseil des ministres, consacrée à l’étude d’un projet d’ordonnance comprenant la loi organique relative au régime électoral et un projet de décret modifiant et complétant l’ordonnance n° 12-01 du 13 février 2012, déterminant les circonscriptions électorales et le nombre de sièges à pourvoir lors des élections du Parlement.
Des instructions ont été données pour éloigner l’argent sous toutes ses formes, en particulier l’argent corrompu, du processus électoral à toutes ses étapes, incarnation du principe de l’égalité des chances et des fortunes entre les candidats, a indiqué un communiqué de la Présidence de la république.
Il s’agit également de « moralisation de la vie politique en barrant la route à toute tentative de manipulation consacrée par l’ancien Code électoral ».
À cet effet, « la nécessité de s’appuyer sur des commissaires aux comptes et des comptables accrédités par les candidats eux-mêmes afin de contrôler avec précision les sources de financement » a été soulignée.
Le président Tebboune a insisté sur la définition précise du concept, des éléments et des étapes de la campagne électorale, et évitant l’exploitation des conditions sociales des citoyens lors des campagnes électorales dans des manifestations qui dépassent la prise de conscience des citoyens.
Il a ordonné la révision de l’âge requis pour que les jeunes se présentent aux candidatures et augmentation de moitié du nombre de candidatures sur les listes électorales au lieu d’un tiers.
Il a demandé de porter la part des jeunes universitaires à un tiers sur les listes électorales pour soutenir les compétences nationales et les diplômés universitaires dans toutes les régions du pays.
Le président Tebboune a ordonné d’encourager la représentation des femmes sur les listes électorales, avec parité et égalité pour abolir le système de quotas.
Il a également demandé de prendre en compte le nouveau découpage administratif dans la répartition des sièges électoraux aux niveaux local et national, et l’exigence de signatures pour les candidats libres et les partis politiques.