Communiqué de la société des Industries médico-chirurgicales IMC
Nous avons lu avec beaucoup d’intérêt l’article signé M.F. GAIDI paru dans El Watan du mercredi 06 janvier 2021, sous le titre « IMC a annoncé une augmentation de 10% sur les prix de ses kits de dialyse – 225 gérants des centres d’hémodialyse s’inquiètent ».
Si le fond de l’article tente de poser la problématique de la dévaluation du dinar et de l’augmentation des prix qui concernent, par ailleurs, l’ensemble des secteurs économiques, il n’en demeure pas moins que le journaliste emprunte des raccourcis et développe des thèses fallacieuses tendant à faire croire que l’activité d’IMC se résume à l’importation et au montage des kits de dialyse.
Nous déplorons que Mr GAIDI n’ait pas pris la peine de contacter les responsables de l’entreprise pour mieux connaitre les activités de production qu’elle développe.
Une visite sur site l’aurait édifié sur la réalité d’une entreprise de production citoyenne qui emploie prés de 2000 personnes dont de 30 % d’ingénieurs, biologistes et autres spécialistes. Affirmer qu’elle ne fait que de l’importation et du montage est une information trompeuse.
Sa compétence et son efficience dans la fabrication et la distribution des dispositifs de dialyse et médicaments injectables aux divers secteurs hospitaliers est le fruit de 30 années d’investissements lourds et de savoir-faire laborieusement acquis.
L’ajustement de prix de 10% cité dans l’article est erroné, il n’est en fait que de 5% et ne couvre qu’en partie les conséquences de l’érosion continuelle du Dinar que nous subissons.Cet ajustement aurait été beaucoup plus important si IMC était un importateur.
En effet, les taux d’intégration de 70% à 90% sur l’ensemble du kit d’hémodialyse fabrique par IMC viennent démontrer encore une fois l’intérêt de la fabrication locale.
S’agissant de l’affirmation de détention d’un quelconque monopole , opinion publique est en droit de savoir qu’IMC n’est pas en capacité d’empêcher qui que ce soit d’investir dans le domaine, bien au contraire, la concurrence loyale d’un ou plusieurs fabricants locaux est la bienvenue !
Nous aurions aimé recevoir Mr GAIDI à l’apogée de la crise sanitaire, aux mois de mai, juin et juillet 2020 pour qu’il constate combien il a été difficile de garder le personnel en poste et combien il a été ardu de s’approvisionner en matières premières pour pouvoir maintenir la production. Grâce à cela, les patients hémodialysés n’ont connu aucune rupture concernant les dispositifs nécessaires à leurs soins. Il vrai qu’on ne parle jamais des trains qui arrivent à l’heure.
Le directeur général Nadir Abderrahim
Rouiba la 6janvier 2021