APN: Naïma Salhi veut persuader Tebboune de renoncer à la dissolution
La dissolution de l’APN, annoncée par divers canaux, a fait sortir la députée Naïma Salhi de son long silence.
Dans une publication sur sa page, Facebook, Naïma Salhi, a clairement exprimé son opposition à la dissolution de l’APN. Elle s’est adressée au chef de l’État pour le convaincre qu’une dissolution de l’assemblée lui coûtera son poste de président.
«Si le président Tebboune nous avait consulté, nous lui aurions conseillé de ne pas dissoudre l’APN avant la fin de son mandat », a-t-elle estimé, ajoutant que le « l’objectif réel n’est pas de dissoudre l’assemblée, mais de couper la main (l’APN, NDLR) avec laquelle il dirige le pays et provoquer une situation de vacance».
Mme Salhi a qualifié la dissolution de la chambre basse de suicide politique. « La dissolution de l’APN est un suicide. C’est également un sacrifice du peuple qui vous a élu », a-t-elle avancé, ajoutant que la deuxième étape serait de chasser le président Tebboune du pouvoir et de le remplacer par « un Conseil de transition. »
La position de la députée controversée est probablement suscité par sa peur liée à la perte de ses privilèges et les menaces qui pèsent sur elle. En perdant son immunité parlementaire, elle risque en effet d’être traînée devant les tribunaux où elle devra faire face à, au moins, une centaine de plaintes pour, entre autres, « propos haineux et appels à la haine raciale. »
M. Mansour
M. Mansour