Alors qu’ils devaient développer un respirateur : l’ENIE et l’université de Béjaïa rompent leur partenariat
Le respirateur « Made in Algeria » qui devait être développé par l’université de Béjaïa et l’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE), fait partie de ces projets qu’on annonce à grande pompe, mais dont on ne verra jamais l’existence.
Impulsé par le ministère de l’Industrie en avril dernier, le projet devait à maturité garantir la disponibilité de respirateurs fabriqués localement. Neuf mois plus tard, les deux partenaires s’entredéchirent en s’accusant mutuellement, a rapporté le quotidien EL Watan, citant des sources proches du dossier.
« L’université de Bejaia accuse ENIE de lui avoir fourni des équipements défectueux». Une accusation que rejette en bloc la direction de l’entreprise publique, qui accuse à son tour l’université d’«incompétence », a souligné la même source.
Toujours selon El Watan, « le ministère a été sollicité pour jouer le rôle d’arbitre, mais ce dernier a préféré de ne plus accorder une grande importance à ce projet mort né ».
L’ENIE comme les chercheurs de l’université de Béjaïa ont décidé de faire cavalier seul. L’entreprise publique n’a, jusqu’à présent, pas pu développer son respirateur, alors que les chercheurs de l’université se sont tournés vers la Semaf , qui est une entreprise locale spécialisée dans la fabrication de matériel frigorifique.
M. Mansour