Ali Haddad: “Saïd Bouteflika n’est pas mon ami”
Le procès des usines de montage automobile et du financement occulte de la campagne électorale pour le cinquième mandat se poursuit pour le quatrième jour consécutif à la Cour d’Alger. Appelé à la barre, l’homme d’affaires Ali Haddad a rejeté toutes les accusations portées à son encontre.
Aux accusations de blanchiment d’argent et de financement occulte de la campagne électorale, Ali Haddad a nié en bloc. Interrogé sur son rôle à la tête du FCE « réduit à être une caisse de financement du cinquième mandat », il a répondu que « l’expertise a prouvé » qu’il n’a eu aucun rôle dans le financement de cette campagne.
À la question de savoir s’il avait reçu un appel téléphonique de la part de Saïd Bouteflika, comme cela figure sur les procès-verbaux d’audition, Haddad a également nié l’avoir dit au cours des interrogatoires. « Saïd m’a appelé pour demander conseil, car il avait besoin d’un comptable. »
Ai Haddad a également été interrogé sur la nature de ses relations avec le frère-conseiller du président déchu. « Saïd Bouteflika n’est pas mon ami. Ce qui nous lie, ce sont des rapports professionnels. On n’a jamais déjeuné ou diné ensemble », a-t-il répondu
« Je ne me suis jamais engagé en politique. Je n’ai même pas de carte de vote et aujourd’hui on m’accuse d’avoir dirigé la campagne électorale », a-t-il ajouté.
Interrogé sur le local qu’il avait loué pour la campagne électorale, il a répondu que celui-ci était destiné à son groupe médiatique.
M. Mansour