Affaire du blé avarié importé: les précisions du ministre de l’Agriculture
Le ministre de l’Agriculture, Abdelhamid Hemdani, s’est exprimé à propos de l’affaire des 30 000 tonnes de blé tendre avariées importées de Lituanie. Le responsable a affirmé qu’aucun risque ne peut être pris quand il s’agit de la santé du consommateur et que les mesures nécessaires ont été prises.
S’exprimant lors d’un point de presse animé hier, en marge de la signature d’un accord entre son département ministériel et la Banque de développement rural (BADR), M. Hemdani, a évoqué la question pour dire il s’agit « d’une opération commerciale entre-deux parties régie par un cahier des charges ». Et d’ajouter qu’« il s’est avéré que certaines spécificités du cahier des charges n’ont pas été respectées », par le fournisseur lituanien.
Le ministre a fait savoir que « les mesures nécessaires sont engagées concernant cette affaire » et qu’il ne pouvait pas s’exprimer à ce sujet tant que ces mesures sont en cours.
Il a également assuré que l’État ne prendra aucun risque concernant la santé des consommateurs. « Quand il y a des preuves qu’une marchandise n’est pas conforme au cahier des charges, il y a des mesures qui sont prises par les parties concernées et nous en sommes à cette étape là », a-t-il ajouté.
Rappelons que l’affaire de l’importation de 30 000 tonnes de blé tendre avarié a conduit au limogeage, fin novembre, d’Abderrahmane Bouchahda, Directeur général de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC).
M. Mansour