Abdelmadjid Tebboune : « Mes critiques entaient plus virulentes que celles du Hirak »
Intervenant ce lundi soir dans le cadre de ses entretiens périodiques avec la presse nationale, le président Tebboune s’est attardé sur la situation politique du pays.
Évoquant le Hirak, il a déclaré qu’il était le premier à réclamer la séparation entre l’argent et la politique. « Mes critiques étaient plus virulentes que celles du Hirak. J’étais le premier à réclamer une séparation entre l’argent et la politique avant le Hirak », a-t-il dit.
Le chef de l’État a défendu son bilan sur le plan politique en affirmant que la plus part des revendications du mouvement populaire ont été satisfaites, notamment après la dissolution de l’APN.
M. Tebboune a également répondu à ce qu’il a qualifié de rumeur sur sa démission. Le chef de l’État a catégoriquement démenti, affirmant que ses rapports avec l’institution militaire sont cordiaux et que toutes les institutions de l’État son sous sa direction.
Et d’ajouter que « l’institution militaire a atteint un haut niveau de professionnalisme ce qui fait qu’elle se trouve aujourd’hui hors du circuit politique ». « Il n’y a point d’armée plus disciplinée dans le tiers monde », a-t-il dit.
M. M.